Mal au dos ? Une question d'équilibre.
En juillet dernier, vient en effet d’ouvrir le premier cabinet de chiropractie montois, au sein duquel opèrent deux praticiens, Marine
Adrian et Grégory Dulong.
Mont-de-Marsan va pouvoir se targuer d’une nouveauté supplémentaire. En juillet dernier, vient en e et d’ouvrir le premier cabinet de
chiropractie montois, au sein duquel opèrent deux praticiens, Marine Adrian et Grégory Dulong. « En n, les locaux étaient encore en travaux
jusqu’à la semaine dernière, sourit la première. Alors, on n’accueillait pas énormément de patients. On était un peu gêné... »
Désormais bien installés dans un cabinet paramédical s’apprêtant à recevoir les renforts de plusieurs autres thérapeutes issus d’autres
spécialités, avenue Georges-Clémenceau, les chiropracteurs voit fonctionner le bouche-à-oreille avec bonheur. « On commence à avoir un peu
de monde, con rme la jeune femme. »
Tous deux formés à Paris au sein de l’Ifec (Institut franco-européen de chiropratique), les « doctor of chiropractic » (1) avouent qu’avoir installé
leur cabinet à Mont-de-Marsan est d’abord une bonne opportunité. « Il n’y avait auparavant qu’un seul chiropraticien dans les Landes, et il était
à Dax, explique Marine Adrian. Ensuite, les patients étaient obligés de se rendre à Bordeaux ou à Biarritz. » Un long voyage, surtout lorsqu’on a
mal quelque part...
Pour les non-initiés, la chiropractie, légalisée en France depuis 2002 et enseignée au sein d’une seule et unique école dans l’Hexagone, l’Ifec, d’où
sortent les deux jeunes diplômés, est une médecine visant à permettre au corps de retrouver « l’équilibre qui est le sien ». « Les maux de
l’homme peuvent provenir de trois types de désordre : chimique (par exemple une mauvaise alimentation), physique (comme des problèmes
articulaires) ou émotionnel (le stress). Pour nous, le but est de repérer ce qui ne va pas et de le soigner », explique Grégory Dulong.
Entorse, migraine, tendinite... : les patients se rendant chez un chiropracteur n’ont pas tous mal au dos ! « J’ai même eu une patiente avec un
ulcère, note le jeune homme. Au bout de deux semaines, elle n’avait plus rien ! Et ce, même si j’admets avoir eu de la chance », finit-il par rigoler.
La durée du traitement est, quant à elle, plus ou moins rapide. « Ça dépend des cas. Si tout se réglait en un clin d’œil, on se serait appelé Marine
et Grégory Coper eld et ça aurait été bien ! », rigole le jeune homme, avant de redevenir sérieux : « Parfois, le corps médical ne parvient pas à
résoudre un problème médical et se retrouve face à mur. C’est là que la chiropractie peut intervenir, en o rant une autre solution au patient. »
En espérant bien sûr en avoir le moins besoin possible.
(1) Docteur en chiropractie, le terme international puisque la formation, six années d’études supérieures, est la même dans tous les pays. La
chiropractie est la troisième profession de santé mondiale derrière les médecins et les dentistes.
Source : Sud-Ouest du 17 janvier 2012 par Julien Grousset